Anton Novoderezhkin/TASS/Sipa US/SIPA
Le président Malgache, Andry Rajoelina, a répondu aux questions des journalistes lors de son intervention, dimanche 2 mai.
Face à la situation sanitaire actuelle à Madagascar, le président Andry Rajoelina a fait face aux journalistes, dimanche 2 mai.
Interrogé sur une éventuelle candidature pour la prochaine élection présidentielle de 2023, il a répliqué "chaque chose en son temps". "J’ai un contrat de 5 ans avec le peuple malgache et je travaille actuellement pour honorer ce contrat", a-t-il précisé, rapporte Midi Madagasikara.
Le chef de l’Etat malgache s’est également exprimé sur la démocratie et l’opposition à cette occasion.
Selon ses dires, la liberté et l’opposition sont nécessaires dans une démocratie, mais cela nécessite une règle. "Même si je me bats pour la liberté dans ce pays, une opposition qui va à l’encontre du développement du pays ne sera pas admissible", a-t-il renchéri. Il a indiqué que l’incitation à la haine raciale, la désinformation, la propagation de fausses nouvelles, pouvant atteindre l’ordre public, sont des pratiques anti-démocratiques.
La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy a affirmé qu’il y a des chaînes audiovisuelles qui incitent à la haine raciale.
Outre ce sujet sur la démocratie, Andry Rajoelina a lancé un appel à la solidarité dans le contexte sanitaire actuel, lié à la pandémie de coronavirus. "Il s’agit d’une lutte commune et il faut se donner la main pour combattre cet ennemi invisible", a-t-il réitéré. Il a, ainsi, soutenu que la solidarité et l’entraide sont des valeurs à mettre en exergue dans le cadre de cette crise sanitaire, et que le pays tout entier devrait se donner la main pour faire face à la Covid-19.
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