Selon l’INSTAT, l’augmentation est beaucoup plus élevée en milieu rural qu’urbain, soit respectivement de 36 % contre 16 %.
D’après le rapport sur les résultats de la 5e Enquête Démographique et de Santé à Madagascar (EDSMD-V), réalisée par l’INSTAT et sortie en novembre 2021, la proportion d’adolescentes ayant déjà commencé leur vie procréative est plus élevée en milieu rural (36 %) qu’en milieu urbain (16 %). La plus forte hausse est enregistrée dans deux régions (Sofia et Menabe) avec 50 %. À l’inverse, les régions de Haute Matsiatra das les Hauts-Plateaux (21 %), d’Analamanga (20 %) et de Vakinankaratra (18 %) ont recensé les plus faibles.
Le rapport précise que 27 % de ces adolescentes ont eu une naissance vivante et 5 % sont enceintes de leur premier enfant. Ce pourcentage augmente avec l’âge des jeunes filles, soit 8 % à 15 ans, 30 % à 17 ans et 54 % à 19 ans.
Par rapport au niveau d’instruction des adolescentes, des écarts sont constatés. En effet, le pourcentage atteint 57 % pour les adolescentes n’ayant pas de niveau d’instruction. "On constate aussi que parmi les adolescentes qui n’ont aucun niveau d’instruction (57 %), et parmi celles des ménages du quintile le plus pauvre (48 %) et du second quintile (44 %), les proportions de celles qui ont déjà commencé leur vie procréative sont élevées", précise le rapport.
L’enquête s’est révélée importante auprès des jeunes Malgaches de 15 à 19 ans. Selon cette enquête, le risque de décès est important pour les enfants issus de mères jeunes. Les grossesses précoces augmentent le risque de décès chez les adolescentes et déjà mamans. Néanmoins, la fécondité a nettement baissé durant les cinq enquêtes menées depuis 1992, relate le site local lexpress.mg.
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