Depuis lundi 8 février, les paramédicaux sont entrés en grève générale à Madagascar. Ils réclament le paiement de leurs indemnités de réquisition durant l’état d’urgence sanitaire.
Le président national des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar, Jerisoa Ralibera, a appelé à l’arrêt des activités de tous les paramédicaux exerçant dans les hôpitaux publics et des centres de santé de base.
Depuis plusieurs mois, les paramédicaux ont revendiqué le paiement de leurs indemnités de réquisition durant l’état d’urgence sanitaire lié au coronavirus, sur la Grande Ile. Ils sont entrés en grève générale, depuis lundi 8 février. Environ 16 000 paramédicaux sont concernés par cette situation. Par ailleurs, ils demandent un recrutement massif d’agents de santé, rapporte le journal local madagascar-tribune.com.
Les paramédicaux se sont donné rendez-vous à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) à Ampefiloha pour leur premier jour de grève. Ils ont tenté d’entrer dans la cour de l’établissement, mais les forces de l’ordre ont quadrillé les lieux. "Avant d’arriver à cette situation, nous avons déjà franchi toutes les étapes de négociation", a lancé Jerisoa Ralibera hier.
Le président national des paramédicaux a dénoncé les intimidations à son encontre sur les réseaux sociaux. La semaine dernière, il a été auditionné à la gendarmerie pour un motif "sans fondement", a-t-il regretté.
Le ministre de la Santé publique, le Pr Jean Louis Rakotovao, a appelé à la discussion.
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