Le gouvernement malgache approuve le durcissement des sanctions à l’encontre des agresseurs sexuels en adoptant un projet de loi visant à modifier certains articles du Code pénal relatifs au viol.
Le gouvernement a adopté un projet de loi lors du Conseil des ministres du 24 janvier, visant à renforcer les sanctions contre les agresseurs sexuels, en particulier envers les moins de 10 ans, conformément aux directives du chef de l’État, Andry Rajoelina, rapporte L’Express de Madagascar. Le projet prévoit la peine de réclusion à perpétuité ainsi que la castration chimique ou chirurgicale, en fonction de la gravité des faits.
La castration chimique, réalisée par des médicaments, est réversible, tandis que la castration chirurgicale est permanente, impliquant l’ablation des testicules. Ces mesures sont destinées à dissuader et à punir sévèrement les auteurs d’agressions sexuelles.
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"La castration chimique doit encore faire l’objet de débats. Quand est-ce que le violeur prendra ces traitements ? Pendant ou après son emprisonnement ? Qui va se charger de l’achat des traitements, étant donné que ceux-ci coûtent cher ?", se demande la source du média local cité plus haut.
La pratique de la castration chimique des violeurs est répandue dans plusieurs pays, souvent sur une base volontaire plutôt qu’imposée. Avant de prendre effet, ce projet de loi doit passer par l’examen et l’approbation des parlementaires. Il est prévu d’être discuté lors de la session extraordinaire des députés et sénateurs convoqués par le gouvernement à partir du 29 janvier.
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