Pour les chefs d’accusation de "torture", d’"enlèvement de mineure et viol", un chef de poste et un gendarme de première classe ont été incarcérés.
Deux gendarmes basés à Maintirano dans la région du Melaky (ouest de l’île), en ont eu pour leur grade. À la suite de leur arrestation et leur garde à vue, le parquet a tranché mardi 26 février. Le gendarme, un chef de poste avancé, et un autre de première classe de la gendarmerie nationale dans la commune rurale de Bemarivo ont été envoyés derrière les barreaux.
Selon le journal local, L’express de Madagascar, le chef de poste avancé a été écroué pour "torture et maltraitance sur une personne gardée à vue". En effet, une femme qui a été retenue dans la caserne pour interrogatoire a porté plainte pour coups et blessures volontaires durant les enquêtes préliminaires. Les faits remontaient au mois de janvier. Le gendarme de première classe, quant à lui sous l’emprise de l’alcool au moment des faits, a été accusé d’avoir enlevé de force à ses parents une mineure de 15 ans pour ensuite la violer. Malgré ses tentatives de conciliation, les parents de l’adolescente ont porté l’affaire devant la justice. Ce dernier a été incarcéré pour "viol sur mineure".
Si l’affaire a commencé à être aux oubliettes, elle a connu un rebondissement quand la gendarmerie a eu l’ordre de lutter contre l’impunité. Le nettoyage de corps est une initiative du gouvernement. Il est appliqué sous la direction du secrétaire d’État en charge de la gendarmerie nationale et touche tous les grandes formations et démembrements territoriaux.
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