La campagne pour le titre de président de la République de Madagascar a à peine commencé que des actes de violence ont déjà été lancés afin de perturber les meetings de certains candidats. Le président sortant Hery Rajaonarimampianina en a été victime.
Le candidat Hery Rajaonarimampianina a vu deux de ses meetings perturbés par des agitateurs. Ces derniers sont prêts à tout pour le déstabiliser. Lors de sa campagne à Ambalavao, au sud de Fianarantsoa, le mercredi 10 octobre, ses supporters ont paniqué à cause d’une ruée de bovidés se dirigeant vers la réunion. Durant son passage à Mandoto (ouest de la région de Vakinankaratra), des gens se sont mis à siffler, alors que le numéro 12 était en plein discours.
Face à ces perturbations, le leader du Hery vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) a appelé chaque candidat au respect mutuel, de la loi, de la démocratie, et de la liberté d’expression. Il a aussi martelé qu’il ne répondra pas au mal par le mal. "Nous ne connaissons pas les motivations des perturbateurs. Il s’agit d’une volonté isolée de créer des troubles. Seuls nos meetings en sont victimes et nous avions pris certaines précautions", a expliqué l’un des ténors du parti HVM, Jaobarison Randrianarivony.
Certaines personnes n’ont pas hésité à déchirer les affiches des candidats, à savoir celle du candidat sortant, mais aussi des autres comme Andry Rajoelina dans plusieurs communes d’Antananarivo ou d’Omer Beriziky à Tuléar.
À seulement cinq jours de propagande, l’anarchie règne déjà sur la Grande-île. En effet, des poseurs d’affiche n’ont pas respecté la restriction de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), selon laquelle seuls les emplacements prédisposés sont les seuls points autorisés, autres que les lieux commerciaux réservés par les candidats.
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(Source : lexpressmada.com)