Alexander Joe/AP/SIPA
Le jeudi 25 novembre dernier, un écolier de 9 ans est décédé sur son lit d’hôpital à Antsirabe, ville des Hautes Terres de Madagascar, chef-lieu de la région Vakinankaratra. Deux jours plus tôt, le centre de santé de base local avait organisé une distribution de médicaments pour lutter contre les vers parasitaires dans son école.
Dans les colonnes du média local L’Express de Madagascar, un proche de la jeune victime déplore que les agents en charge de la distribution de ces médicaments "ne maîtrisent pas du tout" le mode d’emploi de ceux-ci, mais aussi, le rapport entre la dose et le poids de la personne qui va les prendre. "J’ignore les informations qu’on leur a données concernant cette distribution de médicaments, mais ils sont juste venus ce mardi-là, vers 10h00 (heure malgache), et ont forcé l’enfant à avaler trois comprimés en même temps", relate cette source.
Seulement la taille des élèves aurait été demandée. La cousine de la petite victime raconte ensuite que quelques heures seulement après avoir ingurgité les médicaments, le garçon s’est plaint de mal de tête. Le lendemain, il vomissait… L’enfant a été emmené à l’hôpital.
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Dans un état grave, il a souffert de délires. "L’on a su qu’il a été victime de surdose de médicaments. Il est décédé jeudi. C’est vraiment triste", poursuit la cousine en assurant que d’autres écoliers sont aussi tombés malades.
L’État-major mixte opérationnel a fait savoir qu’une enquête a été ouverte et confiée au service régional de la police judiciaire (SRPJ). Une expertise sur ces médicaments sera réalisée, et une autopsie devrait aussi avoir lieu…
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