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Quatre éléments de la Cellule mixte d’enquête (CME) anti-kidnapping ont été écroués des suites de corruption.
Sept membres de la CME anti-kidnapping sont soupçonnés de corruption. Ils ont fait face au Pôle anticorruption (Pac) en fin de semaine. À l’issue de l’enquête, les magistrats ont placé quatre d’entre eux, trois gendarmes et un policier, en détention préventive. Quant aux trois autres, ils ont reçu une liberté provisoire.
La victime a, en effet, déposé une plainte. Ils auraient réclamé six millions d’ariary (1 473 euros). Lors de fouilles corporelles sur les suspects, les forces de l’ordre ont mis la main sur quatre millions d’ariary (982 euros).Quant aux deux millions d’ariary (491 euros), ils auraient été transférés par mobile money.
À la suite de ce scandale, le ministère de la Sécurité publique a lancé un ordre de poursuite à l’encontre de trois policiers, incriminés dans cette affaire. "On ne tolère pas les manquements au règlement et à la discipline. La police nationale n’est pas un refuge pour les criminels", a déclaré l’inspecteur général de police Erick Michel.
La CME anti-kidnapping est censé être un corps transparent et le plus neutre possible afin de mener à bien leurs objectifs, à savoir retrouver les personnes disparues. Les agissements de ces éléments véreux bloquent forcément les enquêtes sur les affaires de kidnapping, comme celui de Sabir Molou, disparu le 13 octobre vers 13h30 devant son domicile près de la "Résidence de France". Depuis, il n’a donné aucun signe de vie.
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(Source : newsmada.com)