"En temps de crise, le travail des enfants devient un mécanisme d’adaptation pour de nombreuses familles", affirme notamment, Henrietta Fore, directrice générale de l’UNICEF.
Comme le rapporte le Journal Malgache Midi Madagasikara, 32 % des enfants de 5 à 17 ans qui travaillent exercent dans des conditions misérables et dangereuses nuisant à leur santé, leur développement physique et psychologique, ainsi que leur scolarité. "En temps de crise, le travail des enfants devient un mécanisme d’adaptation pour de nombreuses familles", explique Henrietta Fore, directrice générale de l’UNICEF, dans un communiqué de presse conjoint OIT-UNICEF.
Une déclaration que confirme Guy Ryder, directeur général de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Il avance qu’au moment où le coronavirus coule les familles question revenue, beaucoup de ces dernières ont recours au travail des enfants si aucune aide ne leur est offerte.
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D’après une étude conjointe de l’Organisation Internationale du Travail et de l’UNICEF, la Covid-19 entraînera sans aucun doute une hausse de la pauvreté et une augmentation du travail des enfants au fur et à mesure que les familles se retrouvent dans des situations précaires.
Des enquêtes démontrent d’ailleurs qu’une augmentation d’un point de pourcentage de la pauvreté conduit à une hausse d’au moins 0,7 % du travail des enfants. Toujours selon l’étude conjointe de l’OIT et de l’UNICEF les enfants "déjà obligés de travailler pourraient avoir à le faire en augmentant le nombre d’heures ou en subissant une dégradation de leurs conditions de travail".
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