La Haute Cour Constitutionnelle a rendu cette décision historique après une audience publique mouvementée, envoyant des ondes de choc à travers les cercles du pouvoir à Madagascar.
La Haute Cour Constitutionnelle a pris une décision forte en destituant Christine Razanamahasoa de ses postes de députée et de présidente de l’Assemblée nationale. La réaction de l’entourage de l’élue d’Ambatofinandrahana a été celle de la surprise et de la consternation.
Accompagnée de députés de l’opposition, Christine Razanamahasoa a essayé en vain de retarder l’inévitable. Cependant, la Cour est restée inflexible, notant que les actions de l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale étaient en complète violation de la ligne de conduite du groupe parlementaire IRD.
Cette décision, fondée sur l’article 72 de la Constitution, envoie un message clair à tous les élus sur l’importance de respecter les règles et les principes établis. Mais Christine Razanamahasoa n’est pas la seule à subir les conséquences de la Haute Cour Constitutionnelle. Herimanana Razafimahefa, l’ancien président du Sénat, a également été destitué de son titre de sénateur pour des raisons similaires.
Alors que de nouveaux acteurs font leur apparition sur la scène politique pour remplir les postes laissés vacants, l’avenir de la gouvernance à Madagascar semble plus incertaine que jamais. Les citoyens espèrent désormais que leurs représentants adoptent une conduite exemplaire et un engagement inébranlable envers les valeurs démocratiques afin d’éviter de nouvelles perturbations au sein du paysage politique national.
Source : Madagascar-tribune.com