Andry Rajoelina, candidat à sa propre réélection à Madagascar, a réuni ses partisans le mardi 3 octobre. Il a élevé sa voix pour mettre en garde ceux qu’il désigne comme étant les "les ennemis du peuple", "ceux qui divisent les Malgaches et qui discriminent les Malgaches entre eux".
Andry Rajoelina a averti ceux qu’il dit être les "ennemis du peuple", "ceux qui divisent les Malgaches et qui discriminent les Malgaches entre eux". "Faites attention aux mots que vous prononcez. Faites attention aux provocations. Nous ne les accepterons plus", a-t-il lâché depuis son QG dans le quartier d’Ivandry, dans la capitale Antananarivo, mardi. Le président sortant a pointé "l’opposition", ainsi que les "semeurs de troubles et destructeurs".
"Ce n’est pas vous qui allez retirer le patriotisme que j’ai dans mon cœur et me dire que je ne suis pas Malgache", a insisté M. Rajoelina pour répondre à ses détracteurs quant à la question de sa nationalité française.
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"Mon père et ma mère sont Malgaches et je suis né ici (…) Ce n’est pas vous qui allez me retirer la possibilité de faire le bien pour Madagascar", a appuyé le candidat, dans des propos retranscrits par le média local 2424.mg. L’un des points de contestation du collectif des candidats concerne le rejet de la candidature d’Andry Rajoelina, que l’opposition accuse d’avoir perdu sa nationalité malgache en raison de sa demande de naturalisation française en 2014, conformément au code de la nationalité.
Cependant, Andry Rajoelina et ses partisans soutiennent qu’aucun décret n’a été émis pour constater la perte de sa nationalité, remettant ainsi en question cette allégation.
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