Chef de cabinet de la présidence malgache, Romy Voos Andrianarisoa est accusée d’avoir demandé des pots-de-vin à une compagnie minière au Royaume-Uni. L’implication du président malgache, Andry Rajoelina, dans cette affaire a été exclue par la Cour.
Pour rappel, l’ex-directrice de cabinet du président malgache, Romy Voos Andrianarisoa, est accusée de corruption au Royaume-Uni. L’ancienne collaboratrice d’Andry Rajoelina aurait usé de son influence pour négocier avec une société d’extraction de pierres précieuses Gemfields. Elle aurait tenté d’extorquer d’importantes sommes d’argent en échange de son aide pour obtenir des droits miniers avantageux à Madagascar.
Son procès s’est ouvert le 6 février à Londres. D’après l’accusation, Romy Voos Andrianarisoa "n’avait pas agi seule, mais de concert avec Philippe Tabuteau". Alors que l’implication du président malgache dans cette affaire fait jaser, celle-ci a été exclue par la Cour, rapporte Midi Madagasikara. Le chef de l’État n’était pas au courant de l’initiative de l’accusée. "Romy Andrianarisoa a été très claire, elle a dit que le Président ne savait pas".
En réalité, Romy Voos Andrianarisoa et le Français Philippe Tabuteau ont utilisé le nom du président Rajoelina pour essayer d’atteindre leurs objectifs. Ils disaient pouvoir organiser une rencontre entre les dirigeants de Gemfields et le chef de l’État, tout en assurant la continuité des activités de l’entreprise en cas de changement de dirigeant après les élections.