15% de la population des lémuriens disparaissent chaque année à Madagascar en raison des phénomènes de braconnage ou encore de la destruction massive de leur habitat naturel.
La Grande île figure parmi l’un des rares pays à disposer du plus grand nombre d’espèces endémiques de lémuriens mais cette réputation risque de lui échapper bientôt à en croire les révélations du Courrier de Madagascar, rapportées par Indian Ocean Times.
En effet, plusieurs phénomènes menacent actuellement le forêt malgache, l’habitat naturel des 150 espèces de primates répertoriées à travers l’île. Parmi eux, la prolifération des sites illégaux d’exploitation minière et de bois précieux, faisant disparaître chaque année 36 000 hectares de forêts.
En 2013, Jonah Ratsimbazafy, un primatologue malgache avait déjà prédit la disparition totale des lémuriens du pays d’ici une vingtaine d’années. "Si on continue ce rythme de déforestation, on peut dire que d’ici 20 à 25 ans environ, il n’y aura plus de forêt, et donc plus de lémuriens", a-t-il averti.