Sur la Grande Île, les résultats officiels des élections législatives sont divulgués progressivement par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Pendant ce temps, une bataille de communication se déroule, avec des revendications de victoire et/ou de contestations des résultats.
Après les élections législatives, une guerre médiatique éclate alors que certains candidats prétendent déjà avoir remporté la victoire, tandis que d’autres contestent les résultats à venir. Cette période d’attente crée un vide propice à la confusion. La Commission électorale distille progressivement les tendances officielles, mais celles-ci restent basées sur un nombre limité de bureaux de vote, offrant une vision partielle de la situation, comme le note L’Express de Madagascar.
Pendant ce temps, sur le front de la communication, les acteurs politiques sont actifs, certains affirmant leur élection avec assurance, tandis que d’autres crient à la fraude. Des menaces de manifestations et d’actions violentes planent si les résultats ne correspondent pas aux attentes. La bataille se joue particulièrement sur les réseaux sociaux.
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Certains candidats affirment avoir des preuves pour soutenir leurs revendications, exposant sur les réseaux sociaux des piles de copies de procès-verbaux (PV). Ils prévoient également de déposer des recours auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Haute cour constitutionnelle (HCC). Cependant, certains n’ont pas pu couvrir tous les bureaux de vote de leur circonscription avec des délégués.
Par ailleurs, toujours selon le journal local cité plus haut, plusieurs médias relayent souvent les accusations sans filtre, enfreignant la présomption d’innocence et les directives sur la publication des résultats.
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