Enlevé dimanche 6 mai à Ambodivona, le couple franco-mauricien a été libéré hier contre une rançon de 22 000 euros environ. Ils sont sains et saufs a confirmé l’employeur de Benoît Ng Fuk Chong, Food and Allied, dans un communiqué.
Le calvaire de Benoît et Maureen Ng Fuk Chong aura duré 48 heures. Enlevé en pleine journée dimanche 5 mai (cf Linfo.re "Un Mauricien et son épouse réunionnaise kidnappés à Madagascar"), le couple franco-mauricien a été libéré hier soir contre une rançon de 20 000 euros.
Kidnappé par trois hommes armés sur le parking de Tana Waterfront, à Ambodivona, le couple a finalement été libéré et ils sont sains et saufs selon l’employeur de Benoît Ng Fuk Chong.
Cet enlèvement faisait l’objet d’une demande de rançon de 100 000 euros (Rs 4 M) par les ravisseurs (cf Linfo.re "Une rançon de 100 000 euros demandée pour le couple kidnappé") à Avitech, la filiale du groupe agroalimentaire Food and Allied pour lequel le Mauricien travaille en tant que directeur des opérations.
Selon les autorités malgaches, "cette libération a été menée conjointement par les forces de police de la Grande île en collaboration avec les services américains et français". Suite à la demande de rançon formulée par les ravisseurs peu de temps après le rapt de ce couple franco-mauricien, "des négociations ont été entamées dans l’après-midi du mardi 8 mai et ce n’est que quatre heures plus tard que Benoît et Maureen Ng Fuk Chong ont été livrés, avec leur Ford Ranger, près d’Ambatobe. Ce, sans qu’aucune plainte n’ait été déposée auprès de la police malgache" détaille Lexpress de Maurice.
Benoît et Maureen Ng Fuk Chong sont sains et saufs, a confirmé le groupe Food and Allied dans un communiqué. « Dès dimanche soir, la priorité des priorités a été de tout mettre en œuvre pour ramener Benoît et Maureen en bonne santé. C’est désormais chose faite », affirme la société sans qu’aucune mention ne soit faite sur un quelconque paiement d’une rançon.
Cette affaire a également été suivie de très près par le ministère mauricien des Affaires étrangères selon Lexpress de Maurice. "Une cellule de crise avait même été créée dès lundi à l’Hôtel du gouvernement pour suivre l’évolution de la situation".
Source : Lexpress de Maurice
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