La Banque mondiale met en évidence des faiblesses dans la gouvernance à Madagascar, soulignant la nécessité de mesures urgentes. Ce constat est tiré du rapport 2024 sur l’Évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) publié par l’institution de Bretton Woods.
Le rapport publié évalue 39 pays bénéficiaires de l’Association internationale de développement (IDA) en Afrique subsaharienne pour l’année 2023. Madagascar a particulièrement peiné dans le domaine de la ’gestion et institution du secteur public’, recevant une note de 2,7 sur 6, la plus basse parmi les quatre domaines examinés dans le CPIA. Cette performance est inférieure à la moyenne de 2,9 des pays emprunteurs de l’IDA, rapporte le média local 2424.mg.
Madagascar a obtenu des scores de 2,5 pour les droits de propriété, la gestion budgétaire, la qualité de l’administration publique et la transparence, tandis que la mobilisation de recettes a été notée 3,5. La Banque mondiale recommande des actions urgentes pour renforcer la gouvernance publique, notamment en améliorant le système judiciaire et la transparence.
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La Banque mondiale souligne les avancées de Madagascar dans le renforcement de sa politique monétaire et de change, avec une gestion de la dette et des politiques macroéconomiques jugées solides. Le pays a également amélioré la production de statistiques, sa stratégie annuelle de gestion de la dette, et son cadre juridique pour les emprunts. Par ailleurs, la Grande Île a obtenu une note de 3,3 sur 6 pour ses politiques structurelles, incluant le commerce, le secteur financier, et le cadre réglementaire des entreprises.
Globalement, la note de Madagascar reste stable à 3,3 sur 6 depuis 2017.
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