La confédération du Tourisme (CTM) s’inquiète de la situation actuelle à Madagascar où les cas d’enlèvement, d’attaque à main armée ou encore d’agression se multiplient.
La situation va de mal en pis. Madagascar est de plus en plus plongé dans l’insécurité. Un contexte qui inquiète les acteurs du tourisme alors que les touristes commencent à arriver au compte-goutte après l’épidémie de Covid-19. Dans un communiqué publié la semaine dernière, la confédération du Tourisme (CTM) a fait part de ses inquiétudes face à la situation actuelle. "L’insécurité est un des plus importants facteurs de freinage au développement du secteur touristique à Madagascar. Elle nuit aux projets de relance économique.", est-il indiqué dans le communiqué du CTM relayé par le journal Tribune de Madagascar. "Or, le tourisme vient juste de traverser une période très dure, car il a été l’un des secteurs les plus durement touchés par l’impact de la Covid-19, avec 84 % de ses professionnels au chômage avec une perte de 800 millions d’euros", poursuit le document.
Depuis quelque temps, les signes d’une insécurité grandissante à Madagascar sont de plus en plus marquants. Dans la capitale, Antananarivo, les lots d’acte de banditisme font partie du quotidien de la population et dans les campagnes, vols de zébus, meurtres ou viols font partie de leur pire hantise. Pas plus tard que cette semaine, trois personnes ont disparu dans le district de Tsaratanana (nord-est), et une autre est décédée, à la suite d’un acte d’enlèvement et d’attaque à main armée dans leur village. A Maevatanana, sur la RN4, une suspicion de vols d’organes sur un adolescent a secoué les habitants. Le petit a été retrouvé mort, vidé de ses entrailles. En matière d’enlèvement, les personnes atteintes d’albinisme ont été les plus visées avec 31 cas de rapt d’albinos depuis septembre 2020.
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