Cette mesure de placement en détention provisoire de 4 gendarmes a été décidée à la suite des récents faits divers survenus dans la Grande Ile.
La gendarmerie nationale malgache entend appliquer la tolérance zéro voulue par le président de la République Andry Rajoelina. Quatre gendarmes ont été jetés en prison cette semaine. Ils seraient mêlés à des faits divers qui ont vivement suscité la polémique ces derniers jours à Madagascar. Parmi les plus controversés figure l’attaque à main armée ayant tué un homme d’Église à Antananarivo. Un gendarme se trouve en effet dans le rang des accusés avec huit autres personnes. Le béret noir est visé par une autre enquête pour corruption après sa comparution devant le juge d’instruction.
Les trois autres gendarmes sont impliqués dans le kidnapping d’une infirmière dans la partie nord de Madagascar. Ils sont accusés d’être les fournisseurs d’armes aux ravisseurs, rapporte le journal L’Express de Madagascar.
A lire aussi : Madagascar : le Pôle anti-corruption en charge d’une vingtaine de dossiers en attente de procès
Les gendarmes jouent un rôle crucial dans la lutte contre l’insécurité dans la Grande Ile notamment dans les zones rurales. D’après le journal malgache, "le moindre écart de conduite des gendarmes touche directement les sensibilités des citoyens" vivant dans ces régions. Ce placement en détention provisoire de quatre agents constitue une preuve de la volonté du commandement de faire preuve de fermeté, poursuit le quotidien.