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Selon les autorités malgaches, l’incendie survenu à Andekaleka le 2 janvier et source de coupures de courant répétées dans la capitale, est d’origine criminelle. Une récompense, allant de 1 à 50 millions d’ariary, est promise contre des informations permettant d’identifier les responsables de l’incendie.
Depuis le 2 janvier, plusieurs quartiers de la capitale Antananarivo souffrent de coupures de courant à répétition en raison d’un incendie qui a endommagé la centrale hydroélectrique d’Andekaleka.
Le président Andry Rajoelina, était en déplacement à Andekaleka lundi 10 janvier pour constater les dégâts causés par l’incendie. A cette occasion, le chef de l’Etat malgache a souligné que l’incendie de la centrale était bel et bien d’origine criminelle, rapporte Midi Madagascar. D’après lui, "la logique serait que l’explosion se produise après le départ du feu et non avant". L’homme fort de Madagascar n’écarte pas non plus des manipulations politiques derrière ce problème. Dans la foulée, il a lancé un appel à témoin pour identifier les auteurs de cet incendie.
De son côté, le ministère de l’Energie promet une récompense de 1 à 50 millions d’ariary (222,16 à 11 107,84 euros) en échange d’informations concrètes qui permettront de faire avancer l’enquête sur cet incendie et surtout d’identifier les criminels. Le délestage qui sévit dans la ville d’Antananarivo et ses environs pourra durer plusieurs mois. La situation ne reviendra pas à la normale avant le mois de juillet, soit d’ici 5 à 6 mois.
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