Une concertation nationale de trois jours concernant les îles Eparses a été organisée, à Antananarivo (Madagascar). L’objectif est d’afficher la solidarité nationale.
Lors de la clôture de la consultation nationale sur les îles Eparses, le Président malgache, Andry Rajoelina, a annoncé que tout se décidera d’un commun accord quelle que soit l’issue de la tentative. Ces propos, cités par l’Express de Madagascar, ont été annoncés quand les résolutions prises lui ont été remises. A cette occasion, le chef de l’Etat malgache a montré sa détermination. "Nous ne sommes pas de ceux qui reculent, si nous n’obtenons pas la restitution de ces îles maintenant, nous les perdrons à jamais", a-t-il martelé.
Durant son discours d’une vingtaine de minutes, Andry Rajoelina a signifié qu’il s’agit de défendre la souveraineté nationale. "Madagascar est un territoire indivisible et ces îles en font partie intégrante. Nous allons revendiquer le rétablissement de nos droits sur ces îles", a-t-il poursuivi.
Il a également rappelé pourquoi les initiatives de l’ex-chef de l’Etat malgache, Didier Ratsiraka (également présent dans la salle), n’a pas abouti. "Personne n’a aidé le Président Ratsiraka. Je vous demande aujourd’hui de m’aider", a-t-il demandé en précisant que les épreuves ne seront pas aisées. Mais, la principale arme avec laquelle "nous pourrions gagner" est la solidarité, a-t-il insisté. "Soyons unis, ne nous laissons pas diviser", a souligné le chef de l’Etat.
Pour reconquérir ces îles, désormais, baptisées par des noms en malgache, la prochaine étape sera le second rendez-vous de la commission mixte franco-malgache. La délégation malgache fera valoir les résolutions retenues durant ces trois jours de consultation, sans la moindre concession. Comme arguments, elle mettra en valeur, aussi, la résolution des Nations-unies, le droit et les conventions internationales ainsi que l’histoire.
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