AP/SIPA
Les faits se sont déroulés dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 septembre à l’Université d’Ankatso, à Antananarivo. L’incendie s’est déclaré dans un bloc de logement en préfabriqué.
Un responsable du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a précisé que le feu s’est déclaré au Bloc Amical II de l’Université d’Ankatso, et que les premiers témoignages évoquent un court-circuit à l’origine de l’incendie.
Comme le rapporte L’Express de Madagascar, un directeur du ministère a déclaré : "un premier bilan fait état de 70 étudiants sinistres et des pertes matérielles. L’on ne déplore ni de perte en vie humaine ni de blessé". Les étudiants concernés ont été pris en charge et relogés dans un local provisoire.
Assoumacou Béatrice, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, était venue sur place. Dans des propos recueillis par le journal Midi Madagasikara, elle affirme : "le ministère est conscient des réalités dans les cités universitaires du pays. C’est d’ailleurs pour cela que l’État, via le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, s’est engagé à la construction de nouvelles cités universitaires dans plusieurs régions du pays". L’État a décidé d’inscrire dans la loi des finances rectificatives de juin dernier "la construction de nouvelles infrastructures universitaires", ajoute la ministre.
> A lire aussi : Madagascar : deux blessés dans le crash d’un petit avion
"J’ai tout perdu dans cet incendie alors que je prépare ma thèse de master actuellement. Je dois reprendre de zéro alors que mon travail était à environ 75 % terminé. Je n’ai plus rien que les habits que vous voyez sur moi en ce moment", raconte un étudiant, toujours dans les colonnes de Midi Madagasikara.
De son côté, une étudiante évoque la perte de ses travaux de recherche. Elle venait de terminer des recherches pour son diplôme de doctorat. "J’ai déjà reçu ma date de soutenance et là j’ai tout perdu. Je ne sais même pas ce que je dois faire en ce moment", déplore la jeune femme, en larmes.
> Notre dossier sur Madagascar