Hier à Antananarivo, un véhicule 4x4 a percuté de plein fouet un commerce situé en bord de route, tuant jeunes femmes de 22 et 23 ans qui se trouvaient à l’intérieur. Deux autres personnes ont également été blessées, rapporte l’Express de Madagascar.
Un terrible accident s’est produit dimanche à Ambohijanahary - dans la périphérie d’Antananarivo - aux environs de 9h 30, heure locale. Un véhicule qui « roulait à tombeau ouvert » a terminé sa course folle sur le local d’un point de vente de produits pharmaceutiques. Ecrasées sous un mur qui s’est effondré, deux jeunes femmes âgées de 22 et 23 ans ont trouvé une mort tragique, relate le journal L’Express.
Sérieusement blessées, une troisième jeune fille et une fillette de sept ans ont dû être hospitalisées d’urgence.
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Conduit par une femme, le tout-terrain roulait à vive allure en direction d’Ambohibao lorsqu’un enfant a soudainement traversé la route. En l’évitant, la conductrice a réagi sec. Son véhicule s’est ensuite précipité sur un local de l’entreprise Homéopharma », raconte un témoin cité par le quotidien malgache.
Prises au piège sous les décombres, les deux victimes agonisaient lorsque les personnes présentes sur les lieux ont tenté de les extirper. Il a fallu un long moment pour soulever un bloc de mur qui se détachait de la façade du
commerce démoli. Sitôt dégagées, les deux jeunes femmes ont été conduites d’urgence à un hôpital le plus proche, mais elles n’ont pas survécu. L’une d’elles a succombé à ses blessures en cours de route, tandis que l’autre a rendu l’âme peu après son admission à l’hôpital.
Quant à la fillette et la quatrième victime qui étaient blessées, leur état était moins critique, souligne L’Express Mada. Celles-ci ont été hospitalisées à l’hôpital HJRA, dans le centre-ville.
Les dégâts sur le véhicule tout-terrain sont par ailleurs importants. « Sa partie avant a été sérieusement endommagée si bien qu’il a fallu la remorquer pour la dépanner », rapporte le quotidien. En revanche, sa conductrice qui était seule à bord a été ressortie indemne. La presse malgache ne dit pas si elle a été interpellée ou pas.