À travers une déclaration significative, l’Union européenne a rompu son silence et a appelé toutes les forces politiques et sociales à agir de manière pacifique
Josep Borrell a récemment exprimé des préoccupations majeures concernant la situation politique actuelle à Madagascar. Dans sa déclaration du samedi 11 novembre, le haut représentant de l’Union européenne (UE) a insisté sur la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif pour assurer la stabilité politique. Comme le rapporte le site Midi-madagasikara.mg, l’appel s’adresse à toutes les parties. Il a notamment souligné l’importance d’actions pacifiques et de discussions ouvertes pour restaurer la confiance dans le processus électoral.
La déclaration met en lumière la nécessité pour les autorités malgaches de "garantir l’égalité des chances pour tous les candidats" lors de la prochaine élection présidentielle. Bruxelles souligne également la protection des libertés fondamentales, telles que la liberté de mouvement, d’expression, d’association et de réunion mais aussi la protection de la vie privée. Josep Borrell a tenu à rappeler aux organismes en charge des élections leur "responsabilité de veiller à un processus transparent et crédible". Il insiste sur l’importance que les résultats reflètent fidèlement la volonté du peuple malgache, tout en soulignant la nécessité d’une libre expression démocratique.
Cependant, la déclaration ne fait aucune mention de la date du scrutin présidentiel du 16 novembre, à cinq jours du premier tour de l’élection. Alors que la classe politique est divisée sur la tenue de ce scrutin, l’Union européenne montre sa préoccupation profonde pour l’avenir politique du pays. Elle appelle à des mesures concrètes pour restaurer la stabilité. D’ailleurs, la communauté internationale, y compris l’UE, observe avec vigilance la situation à Madagascar, craignant l’impact potentiel sur la population.