Le procès des 21 prévenus, dans l’affaire baptisée Apollo 21, a débuté lundi 6 décembre dans le tribunal de la capitale malgache Antananarivo.
Pour rappel, les prévenus dans cette affaire de coup d’Etat présumé, sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs et complot en vue d’assassiner le président. La police malgache a procédé à l’interpellation des personnes, impliquées dans ce dossier baptisé Apollo 21, le 20 juillet dernier.
L’ouverture du procès des 21 accusés a eu lieu lundi 6 décembre. Selon la procureure générale, les prévenus ont échafaudé un plan d’élimination et de neutralisation de diverses personnalités malgaches dont le chef de l’État, rapporte Le Figaro. Parmi les accusés figurent deux Français, dont le Franco-malgache Paul Rafanoharana et Philippe François. Le premier était le conseiller diplomatique jusqu’en 2011 et le second, qui était un ancien Saint-Cyrien et colonel de l’armée française jusqu’en 2013, était à la tête d’une société d’investissement dans la Grande Ile.
Arlette Rafanomadio, avocate de Paul Rafanoharana, a estimé qu’il s’agissait d’un "procès inéquitable". "Nous n’avons pas eu assez de temps pour préparer la stratégie de défense, avec un accès difficile à nos clients", a-t-elle expliqué. Selon elle, elle ne disposait que de 30 minutes pour discuter avec son client d’un dossier de 400 pages.
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