Les résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle malgache seront proclamés, ce jour. Les candidats de l’opposition considèrent qu’"aucune élection n’a eu lieu".
La Haute Cour Constitutionnelle proclamera ce 01er décembre, les chiffres définitifs du scrutin présidentiel effectué le 16 novembre dernier. La Ceni avait dévoilé les résultats provisoires la semaine dernière.
De leur côté, le Collectif des candidats n’entend pas les choses de cette manière. Les membres de cette coalition se sont réunis, hier, au Quartier Général de Siteny Randrianasoloniaiko.
Les prises de paroles se sont enchaînées durant ce rassemblement et les intervenants évoquent presque tous le même sentiment : ils ne valideront pas de sitôt la victoire d’Andry Rajoelina. Les chiffres sortis par la CENI ont crédité le président sortant de 58,95% des voix avec un taux de participation de 46,36%.
La position de ces candidats reste claire : ils ne reconnaissent pas l’élection du 16 novembre et encore moins les résultats sortis par la CENI et la HCC.
Le candidat 13 a imposé ses conditions, tant qu’une confrontation des procès-verbaux ne sera pas effectuée, il refusera catégoriquement de reconnaître les résultats. Si les autres membres du Collectif n’ont pas participé à la campagne électorale. Le député de Toliara s’est lancé dans le bain tardivement et il est le seul à avoir incité ses électeurs à aller s’exprimer dans les urnes. Pendant son discours lors du rassemblement, l’homme politique a évoqué l’existence de nombreuses irrégularités lors de l’élection.
Le porte-parole du Collectif des candidats, Hajo Andrianainarivelo a déclaré que pour eux, le scrutin du 16 novembre, ne s’est jamais déroulé. " Nous considérons qu’aucune élection n’a eu lieu à Madagascar le 16 novembre" a assené le Président du parti Malagasy Miara Miainga. D’après l’ancien ministre, le combat ne s’arrête pas et va même être accentué. "Les marches pacifiques ne sont que des préludes " dit-il.
L’alliance regroupant 11 candidats a lancé un appel aux forces de l’ordre et aux fonctionnaires pour les rejoindre dans leur combat.