Lors de l’Examen périodique universel (EPU) à Genève, la France a adressé plusieurs remarques à l’État malgache concernant le respect des droits humains.
La Représentation permanente de la France aux Nations unies a pris acte des avancées réalisées, tout en appelant à des améliorations notables sur certains points sensibles.
La loi malgache instaurant la castration chirurgicale pour certains crimes a suscité une vive opposition sur la scène internationale. La France a demandé le retrait de cette mesure, jugée incompatible avec les principes fondamentaux des droits humains. Cette loi a entraîné d’importantes controverses, contribuant notamment au départ de l’ambassadrice de l’Union européenne, Isabelle Delattre.
La France a également recommandé l’adoption du projet de loi sur l’interruption thérapeutique de grossesse et une meilleure prise en charge des populations vulnérables, dont les personnes LGBT+, celles vivant avec le VIH et les personnes en situation de handicap. Par ailleurs, elle a appelé à une accélération du traitement des dossiers des détenus en attente de jugement afin de garantir des procédures équitables et éviter les détentions arbitraires.
Paris a incité Madagascar à agréer la Convention internationale pour la protection contre les disparitions forcées, un engagement crucial pour renforcer la protection des droits fondamentaux.
Source : Midi Madagasikara