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L’ancienne forêt sèche de Kirindy Menabe est en partie détruite à cause de la déforestation ou encore de la culture de maïs illégale à l’intérieur de la zone protégée. Face à la menace qui pèse sur le territoire, les partenaires et les responsables locaux œuvrent pour mettre fin à ce fléau.
La biodiversité dans la région de Menabe (sud-ouest de Madagascar) est particulièrement menacée par les activités humaines. La destruction de l’ancienne forêt sèche de Kirindy, le dernier habitat du plus petit primate du monde, inquiète en effet les autorités. De nombreux efforts ont été fournis pour arrêter le fléau, mais il reste encore beaucoup à faire. Face à cette situation alarmante, les États-Unis, à travers son Ambassade à Madagascar et l’USAID, ont de nouveau renforcé leur engagement à travailler étroitement avec le gouvernement malgache pour l’intérêt de tous les Malgaches, rapporte le journal Midi Madagasikara.
Une des causes de cette destruction est l’arrivée dans cette ancienne forêt de Kirindy de migrants fuyant la grande sécheresse dans le sud. Ces derniers se sont lancés dans l’exploitation agricole à l’intérieur de l’aire protégée en pratiquant notamment la culture de maïs. Ils ont également exploité le bois précieux dans la région. D’après le quotidien malgache, des opérateurs économiques et des politiciens tirent profit de la situation en soutenant cette exploitation anarchique et illégale.
L’ambassadrice des États-Unis à Madagascar Claire A. Pierangelo et la DG de l’USAID Anne N. Williams ont salué la mise en place du projet "Titre Vert" par le président Andry Rajoelina et le gouvernement. Toutefois, des solutions pérennes devraient être mises en place pour limiter cette migration saisonnière. "Les programmes de l’USAID contribueront à améliorer le régime foncier, la production agricole et l’accès aux marchés afin de soutenir ces efforts de relocalisation des migrants hors de la forêt protégée", a déclaré la Directrice Générale de l’USAID/Madagascar, Anne Williams, à Bezeky.
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