Illustration/SIPA
L’examen du baccalauréat a débuté ce lundi à Madagascar. Différents centres d’examen d’Antananarivo et de Toamasina ont été perturbés par des fuites de sujets, mercredi.
La troisième journée du baccalauréat à Madagascar a connu un véritable couac, à Antananarivo et Toamasina. Des sujets et corrigés pour les épreuves de physique-chimie et d’histoire-géographie de la série A auraient été dévoilés sur les réseaux sociaux avant le début des épreuves. Résultat : les candidats n’ont pas pu entrer dans la salle d’examen et devaient attendre des heures pour pouvoir composer. Des sujets de secours étaient alors proposés, rapporte le site Moov.mg. A Toamasina, trois blessés auraient été recensés à cause de quelques échauffourées survenues à l’annonce des fuites de sujets. Dans un lycée de la capitale, des sujets de physique-chimie ont été distribués pour l’épreuve de Français.
Ces fuites de sujets ont été confirmées par le ministère malgache de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Face à la panique des candidats et des parents, la ministre concernée, Blanche Nirina Richard, a assuré que des mesures ont été prises avec le remplacement par les sujets de réserve. "Les personnes soupçonnées d’être à l’origine des fuites ont déjà été appréhendées", a-t-elle souligné sur le récit du journal Midi Madagasikara en ajoutant que les enquêtes étaient en cours.
Dans l’attente des résultats des enquêtes, les candidats et les parents sont dans la panique. "Tout cela est inadmissible. Imaginez ce que cela peut avoir comme conséquence sur les candidats qui ont sué durant des mois afin de bien préparer leurs examens", a lâché une mère de famille à Antananarivo.
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