Illustration-MONIN/SIPA
Les sinistrés ont trouvé refuge dans une école primaire publique du quartier après cet incendie survenu mardi à Analamahitsy Carrière à Antananarivo. Aucune victime n’a été déplorée.
Un violent incendie a ravagé le quartier d’Analamahitsy Carrière (Antananarivo) mardi après-midi. Le sinistre a plongé les habitants dans une panique totale. Le feu, attisé par un vent capricieux, a consumé plusieurs maisons et laissé des familles démunies, forcées d’abandonner leurs possessions dans la précipitation. Dans le chaos, les résidants tentaient désespérément de sauver leurs biens. Des mères de famille, les bras chargés de valises ou de vêtements, participaient aux efforts pour asperger les maisons avec de l’eau, tout en criant à l’aide. Mais malgré leur détermination, les flammes ont rapidement pris le dessus.
D’après le journal L’Express de Madagascar, 28 maisons auraient été réduites en cendres selon certains habitants, bien que les sapeurs-pompiers avancent un bilan plus modéré : 12 habitations détruites, dont plusieurs en bois et en dur. Alertés à 14h45, les soldats du feu sont arrivés sur place dix minutes plus tard. Cependant, l’eau manquait cruellement, obligeant les équipes à des allers-retours incessants pour alimenter leurs fourgons. Après de longues heures d’efforts, l’incendie a pu être maîtrisé.
Bien que l’incendie n’ait fait aucune victime, les pertes matérielles sont considérables. Les familles, désormais sans abri, ont été provisoirement relogées à l’école primaire publique du quartier. Leur visage portait les stigmates de l’épreuve traversée, entre choc et tristesse. Pour l’instant, les causes de l’incendie restent inconnues. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine du sinistre. Un rapport détaillé a également été envoyé à la commune urbaine d’Antananarivo pour une éventuelle prise en charge des besoins des sans-abri.
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