Malgré la croissance positive constatée par la Banque mondiale dans sa dernière note économique sur Madagascar, le classement de la Grande Ile dans différents secteurs annonce encore des résultats négatifs.
La Banque mondiale table sur un rythme de croissance de 4,1% en 2017 à Madagascar. Un chiffre qui pourrait s’élever à 5,1% du PIB en 2018. Tels sont les chiffres sortis dans sa dernière note économique. Cette croissance positive tirée par les exportations de produits textiles et l’expansion des travaux publics est toutefois loin de la réalité décrite par d’autres statistiques. Pour preuve, Civilian Madagasikara, une page dédiée au civisme et au sondage sur la réactivité des citoyens place la Grande Ile à 5e place des pays les plus pauvres.
D’autres statistiques viennent également assombrir le tableau. Selon le site du FMI, Madagascar est classée "154e sur 187 pays en termes d’indice de développement humain, 130e sur 144 pays sur l’indice mondial de compétitivité, le GCI-Global Competiti¬veness Index", détaille l’administrateur de la page de Civilian Madagasikara repris par le journal L’Express de Madagascar. D’après le Doing Business 2017, le pays est situé à la 167e place sur 190, en termes d’attractivité des investissements.
Dans les domaines politiques et sociaux, Madagascar ne fait pas mieux. Sur tout le continent africain, la Grande Ile se trouve au 32e rang sur 54 avec un score de 49, 3 sur 100 en gouvernance globale. Les chiffres publiés par The Economist Group placent le pays à la 57e position sur 180 pays en termes de liberté de presse, 145e sur 176 sur l’indice de perception de la corruption. Encore un triste rang pour la Grande île en termes de propreté, car Madagascar serait le 4e pays le plus sale du monde.
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