illustration SIPA
Interdites à la dernière minute par la préfecture, les festivités du 15e anniversaire du parti politique TIM mené par l’ancien président Marc Ravalomanana se sont déroulées sous haute tension. Des grenades lacrymogènes ont été lancées pour disperser la foule venue nombreuse pour soutenir leur leader.
Le TIM a appelé ses adhérents à se rassembler pour fêter son 15e anniversaire. Vendredi soir, le préfet de police de la capitale, le général Angelo Christian Ravelonarivo, a annoncé que cette manifestation avait été interdite par les autorités locales. Le soir même, l’armée s’était déployée autour du stade municipal de Mahamasina, où le TIM a prévu de se réunir. Marc Ravalomanana a dénoncé dans la foulée une "provocation" du gouvernement contre son parti. Samedi matin, les heurts n’ont pas tarder à éclater.
Selon les informations relayées par Orange.mg, la célébration a débuté officiellement au sein du célèbre hôtel Carlton où le président du TIM a tenu son discours. Les hauts dirigeants du parti ainsi que les partisans devaient ensuite se retrouver au stade municipal mais les forces de l’ordre les attendaient déjà de pied ferme. Les partisans ont décidé de poursuivre leur manifestation en joignant l’avenue de l’Indépendance à Analakely. Mais une fois sur place, ils se sont heurtés aux forces de l’ordre qui ont commencé à lancer des grenades lacrymogènes.
Vers midi, les leaders du parti TIM ont quitté les lieux. La situation s’est calmée mais la tension restait palpable entre les manifestants et les forces de l’ordre, rapporte le site Orange.mg.
