La population de Vaingaindrano dans le sud-est de Madagascar ne semble pas vouloir se calmer par rapport aux émeutes. Exigeant que trois personnes accusées de meurtre leur soient remises pour une vindicte populaire, la foule s’est lancée à l’assaut des casernes.
Le calme dans la ville de Vaingaindrano, à Madagascar, est menacé par plusieurs émeutiers désireux de se faire justice soi-même. En fin de matinée du jeudi 19 janvier, près de 800 personnes ont voulu attaquer le siège de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale basée à Farafanga. La raison à cet assaut ? Ils voulaient arracher entre les mains de la sécurité trois individus placés en garde à vue pour le meurtre d’une lycéenne de dix-neuf ans.
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Plusieurs lancées de grenades lacrymogènes ont permis aux gendarmes de disperser la foule menaçante, visiblement déterminée à accomplir sa vindicte populaire contre les présumés meurtriers. Mécontents de ne pas avoir pu obtenir ce qu’ils voulaient, les émeutiers ont mis le feu à une vieille construction en dur et déjà dans un état délabré. Le vent aurait poussé les flammes vers d’autres maisons voisines. Au total, six habitations auraient été calcinées, mais aucune arrestation n’a été signalée.
Selon le témoignage apporté par les autorités malgaches, le meurtre de la lycéenne de 19 ans qui était en classe de terminale a été perpétré dans la nuit de mercredi à jeudi. Les faits se sont passés dans la commune de Lompary et reposent sur un fond de crime passionnel. Un jeune homme de 25 ans, qui fréquentait la jeune fille, s’en serait prise à elle, car cette dernière se trouvait avec un autre homme. Le corps de la lycéenne a été retrouvé enterré sur la berge d’une rivière, le jeudi 19 janvier.
Source : l’Express
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