Madagascar est un passage maritime stratégique de l’Océan Indien. Ainsi, la question de sécurité est une véritable priorité.
Selon L’Express de Madagascar, la perte commerciale subie dans le seul Golf d’Aden avec le terrorisme, la piraterie, la pêche illicite et les trafics de marchandises, est estimée à 25 milliards de dollars. Une somme énorme qui prouve l’insécurité sur les océans. Ce qui a d’ailleurs conduit Madagascar à faire de la sécurité maritime, une de ses priorités.
Toujours selon le média malgache, la Grande Île possède un centre de fusion des informations maritime ou CFIM. Il s’agit d’un dispositif de lutte contre les crimes transnationaux et la piraterie. Cette structure collabore avec l’agence portuaire maritime et fluviale (APMF) et le commandement des forces navales (COFONA). L’Organisation Maritime Internationale (OMI) leur donne régulièrement des formations techniques prodiguées par des experts "sur les thèmes de l’information, de la communication ou des dernières technologies permettant de sécuriser les échanges maritimes".
Le grand défi sera donc de protéger les activités économiques maritimes dans l’Océan Indien, et au alentour de l’Afrique. "Transport, pêche, aquaculture et énergie renouvelable sont des facteurs de croissance indéniables pour l’ensemble des pays côtiers, dont bien sûr Madagascar", est-il noté.
En octobre 2016, dans la capitale Togolaise (Lomé), les états membres de l’Union Africaine se sont concertés pour mettre en place une stratégie et une coopération quant à la sécurisation de l’économie maritime.