Treize résolutions et une déclaration ont été le fruit du sommet de la Francophonie. Des résolutions qu’il faudrait commencer à changer en directive afin de pouvoir axer les prochains efforts gouvernementaux.
Le XVIe Sommet de la Francophonie a pris fin le dimanche 27 novembre avec plusieurs bonnes résolutions à l’issue. En détail donc, il y a eu treize résolutions, mais également une déclaration d’Antananarivo. Parmi ces objectifs, il y a donc : la résolution des crises, la consolidation de la paix, la sécurité dans l’espace francophone, l’égalité des genres, la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme et le terrorisme, l’éducation, ou encore, l’énergie durable en Afrique. D’autres sujets ont également été abordés telle la lutte contre le mariage précoce et forcé, la décentralisation, l’investissement dans le secteur santé, la sécurité, ainsi que l’économie bleue, etc.
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Par rapport à la déclaration d’Antananarivo, celle-ci parle des stratégies mises en place afin que les États francophones, notamment les plus vulnérables, puissent atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Parmi les engagements également formulés, il y a eu la promotion de la démocratie, de l’État de droit, de la liberté d’expression de la presse pour la protection des journalistes.
Cependant, si tout cela part d’un bon sens, les États membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) n’en sont encore qu’aux engagements. La concrétisation de toutes ces mesures est désormais la plus attendue par la population francophone, notamment ceux provenant de pays vulnérables. Ce prochain défi fait d’ailleurs écho aux déclarations de Michaëlle Jean, secrétaire général de l’OIF, qui a affirmé vouloir créer une entité "agissante, innovante, forte de proposition, avec un plaidoyer fort".
"Ce sont des échanges très profonds que nous avons eus dans le cadre de nos discussions. Ça nous mènerait à des actions. Nous ne sommes pas ici, seulement, pour discuter, sinon nous ne serions pas là. On s’attend à des actions concrètes et importantes. (…) tout ce que nous avons discuté va déboucher sur des actions. Telle est la portée de l’engagement que chacun de nous avions pris dans le cadre de ce Sommet", a de son côté assuré le président de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, pays hôte du sommet de la Francophonie.
Source : l’Express de Madagascar