Capture d'écran Facebook - Hôtel A&C Ivato
Une forte déflagration a été entendue à l’hôtel quatre étoiles A&C, à Ivato, en pleine extension. Etablissement qui devrait accueillir les délégations du sommet de la Francophonie. Selon les premiers éléments de l’enquête, une bombe artisanale a été lancée sur le chantier.
A un mois de l’ouverture du sommet de la Francophonie, la question sur la sécurité des délégations semble être compromise. Du moins en partie, rapporte L’Express de Madagascar. Une forte explosion a eu lieu mardi soir dans l’un des hôtels qui devraient accueillir les délégations du sommet. La propriétaire de l’établissement, également conseillère à la présidence, Claudine Razaimamonjy, dénonce un "acte terroriste".
Selon les témoins, l’explosion a eu lieu vers 19 heures. Les premiers éléments de l’enquête ont permis d’établir qu’il s’agissait d’une bombe artisanale jetée sur le chantier d’extension et de rénovation où des ouvriers travaillent de jour comme de nuit. Deux d’entre eux ont été blessés. "J’étais en train de couper des carreaux à l’étage lorsque j’ai entendu un bruit sourd. À ce moment, la patronne et l’une de ses collaboratrices se trouvaient sur le site de construction. Comme à son habitude, madame Claudine vérifie que tout va bien et s’assure que nous ne manquons de rien", confie l’un des ouvriers.
Suite à cette explosion, les autorités ont lancé l’ordre d’un renforcement de la sécurité dans tous les sites destinés à accueillir le sommet de la Francophonie qui se tiendra du 21 au 27 novembre. Une forte mobilisation d’éléments des forces de l’ordre de toutes les entités a été en outre remarquée juste après les faits, relate le quotidien. Mardi soir, des artificiers du Corps de la Protection Civile (CPC) ont par ailleurs inspecté le périmètre dans lequel l’explosif a éclaté, mais les recherches se sont avérées infructueuses. "Nous sommes à J-20 du sommet. À ce stade, ce sont les recherches de renseignements qui sont intensifiées. Lorsque les délégations arriveront, rien ne sera laissé au hasard en matière de sécurité. La possibilité qu’un tel acte se répète est très infime", a assuré une source auprès de la gendarmerie.
Une enquête est ouverte pour en savoir un peu plus sur ce présumé attentat.