De nombreux monuments et site classés au patrimoine mondial de l’UNESCO sont menacés par la présence de l’homme et sur le point de se dégrader considérablement dans le monde. C’est le cas des sites de forêts humides de Madagascar.
Les "Ala Atsinanana" ou les forêts humides Atsinanana sont les derniers vestiges des forêts vierges de Madagascar. Elles regorgent de nombreuses espèces de faunes et de flores endémiques. C’est pour cette raison et pour leur beauté unique qu’elles étaient classées au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO). Actuellement, les activités anthropiques font que ces vestiges, ces ilots de nature sont sur le point d’être détruits, voire disparaître à tout jamais petit à petit.
Le WWF ou le World Wide Fund For Nature se joint à cette constatation de l’UNESCO. Cette ONG internationale de protection de la nature et de l’environnement et des animaux a estimé que 114 sites classés par l’UNESCO sont concernés par des activités économiques destructrices dans la partie Est de Madagascar. Ce fait est complètement contraire à la Convention du patrimoine mondial signée par l’État malgache.
Selon le site orange.mg, des coupes illégales de bois précieux comme le bois de rose et les bois d’ébène contribuent fortement à cette destruction des forêts humides de l’Est malgache. Les exploitations minières illégales sont également un facteur aggravant de ces destructions. L’Alliance Voahary Gasy, un organisme dédié à la protection de l’environnement à Madagascar a déclaré que "les nouvelles coupes de bois de rose et les exportations illicites continuent de plus belle".
En tout cas, l’UNESCO pourrait prendre des mesures comme le déclassement de ces sites en pleine dégradation. Cette sanction concernera tous les sites du monde et elle est en cours de gestation. Le but de l’UNESCO étant de responsabiliser les pays et les gouvernements concernés pour qu’ils prennent les mesures nécessaires afin de remédier aux dégradations.
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