Illustration - SIPA
Alors qu’un esprit de rassemblement était censé planer sur Antananarivo pour la commémoration de l’insurrection populaire du 29 mars 1947, des incidents ont gâché le moment solennel. La police est même intervenue provoquant des tensions auprès de la population malgache.
La commémoration du 29 mars est refusée à l’opposition
Ce n’est pas la 69e commémoration du 29 mars qui arrêtera de sitôt les tensions à Antananarivo. En effet, les autorités ont agi avec la force pour empêcher les partisans de l’opposition (MAPAR) de se rendre au Mausolée d’Avaratr’Ambohitsaina. Ces derniers avaient été dirigés par le sénateur Lylison et voulaient déposer une gerbe de fleurs en mémoire des martyrs. Malheureusement, les forces de l’ordre ont bloqué le passage malgré une autorisation de rassemblement délivrée par la préfecture de police d’Antananarivo.
Des victimes collatérales de ces violences
L’interdiction de participer à la commémoration du 29 mars a finalement débouché sur une violente altercation entre les membres de l’opposition et les policiers. Ces derniers ont lancé des bombes lacrymogènes pour disperser la foule. L’intervention des membres des forces de l’ordre a fait des victimes collatérales. En effet, durant ces incidents, plusieurs habitants d’Antanimora et des quartiers environnants ont dû évacuer leur domicile. Plusieurs enfants ont été asphyxiés durant les tirs de bombes lacrymogènes. Les frictions ont été inévitables entre le General Florens qui a ordonné la dispersion et le Colonnel Lylison, désormais sénateur.
Voir plus d’actualités à Madagascar
En savoir plus sur la politique à Madagascar