Les faits ont eu lieu à Ambohipo, un quartier populaire et cosmopolite d’Antananarivo.
Dès que l’électricité est coupée, les locaux de la Jirama se font caillasser. Les autorités ont en effet promis que les délestages prendront fin, au plus tard à la fin du mois d’octobre. La mise en service de groupes électrogènes sis à Antanandrano devait aider à parvenir à ce pari. Le chef de l’Etat en personne s’y est déplacé pour inaugurer le lancement des nouvelles machines. L’annonce de la fin des délestages est venue du DG de la Jirama dans une interview à la presse en marge de la cérémonie d’inauguration.
Pourtant les coupures se sont poursuivies, notamment au début du mois de novembre. Les responsables de la Jirama avancent que ce n’est pas tout à fait du délestage… mais des coupures dues à une panne au niveau de la centrale d’Andekaleka. Bonnet blanc, blanc bonnet ; au final les abonnés ont toujours le courant coupé pendant plusieurs heures de la journée.
Les tananariviens attendent avec impatience la fin des delestages.