Trois ans après le lynchage d’un touriste français, Sébastien Judalet, d’un résident franco-italien Roberto Gianfala et d’un Malgache à Nosy Be, la justice malgache a rendu son verdict.
Sur les 37 personnes accusées dans l’affaire du lynchage à Nosy Be, 4 ont été condamnées aux travaux forcés à perpétuité.
Un accusé a été condamné à sept ans de travaux forcés tandis que 3 autres ont écopé des peines d’emprisonement allant de six mois avec sursis à trois ans ferme. Un certain Tsikombala a reconnu avoir « fait partie de ceux qui ont incendié le corps des vazahas (les Occidentaux en malgache) »Si seul l’un des 37 accusés a été acquitté, le reste a été libéré "au bénéfice du doute".
Jean de Dieudonné Andrianaivoson, l’avocat général avait requis une peine maximale de travaux forcés à perpétuité contre 12 des personnes poursuivies pour séquestration et lynchage.
Le déroulement des faits 3 octobre 2013
Soupçonnés de pratiques pédophiles et du meurtre d’un enfant malgache, Sébastien Judalet, et Roberto Gianfala ont été passés à tabac avant d’être brûlé sur une plage de Nosy Be le matin. Dans la soirée du 3 octobre, l’oncle du petit garçon a également été lynché dans cette île située dans le nord de Madagascar.