Le ministre malgache de l’Environnement et de la Mer a fait état d’une baisse du trafic de bois de rose dans la Grande Ile grâce aux aides de la Banque mondiale.
Le trafic de bois de rose à Madagascar connaîtrait bientôt une fin. D’après Ralava Beboarimisa, ministre malgache de l’Environnement et de la Mer, le trafic de bois de rose est en cours de diminution rapide, et ce, grâce aux aides fournies par la Banque mondiale, rapporte le quotidien Tribune de Madagascar ce mercredi 23 septembre. Grâce à ces aides, des stratégies et moyens de lutte ont pu être mis en place comme les vedettes rapides pour sanctionner les auteurs de l’insécurité en mer et lutter contre le terrorisme maritime.
Toutefois, la prise de responsabilité de tous favorisera l’éradication totale du trafic de bois de rose à Madagascar. Il existe des lois mais le ministère de l’Environnement n’est pas le seul responsable dans leur application. C’est l’affaire de tous et de nombreux ministères comme le ministère de la Défense nationale, le Commandement des forces navales, se défend-il.
Le ministre a également évoqué le partenariat avec le Centre de Fusion des informations et la surveillance satellitaire dans la lutte contre le trafic de bois de rose à Madagascar. Ce dernier se charge de surveiller les navires circulant aux alentours des côtes malgaches. Neuf 9 pays membres du MASE dont la Djibouti, le Kenya, la Tanzanie, la Somalie, l’île Maurice, les Seychelles, Madagascar, la France et La Réunion ainsi que les Comores sont engagés dans cette lutte contre les menaces de terrorisme transnationales.