Malgré le protocole d’accord de la Communauté de développement d’Afrique australe portant sur la parité homme-femme à Madagascar et paraphé par les autorités malgaches, la gent féminine ne possède pas encore une place décisionnelle dans la Grande Ile.
A Madagascar, il existe encore un écart considérable entre les femmes et les hommes au pouvoir. La gent féminine a en effet du mal à se placer sur l’échiquier politique malgache avec des hommes politiques qui monopolisent la plus grande majorité des postes. La sous-représentativité de la femme dans l’organigramme décisionnel est visible pour tous les échelons. La réalité est flagrante en dépit du protocole d’accord de la Communauté de développement d’Afrique australe portant sur la parité homme-femme à Madagascar paraphé en 2008 par les autorités de la Grande Ile.
Selon les chiffres rapportés par indian-ocean-times.com, "la gent féminine représente 0,03% des chefs de formations politiques à Madagascar". Seules 4,2% des maires sont de sexe féminin et 5,8% des femmes occupent le poste de conseillère municipale. Au sein des Fokontany, une subdivision administrative à Madagascar, les femmes sont représentées en petite minorité à raison de 2,6%. Par ailleurs, aucune femme ne siège à la tête d’une région malgache.
En ce qui concerne la composition du gouvernement actuel, le pourcentage des femmes ministres est de 19% des membres du gouvernement. A la chambre basse, elles représentent 26% des sièges parmi les 151 députés qui forment l’Assemblée nationale. Enfin, il y a trois préfètes recensées sur les 23 préfets de Région existants à Madagascar.