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La chambre basse de Tsimbazaza a encore fait parler d’elle. Les députés malgaches ont snobé le Premier ministre pour une question de 4X4.
APOI (Agence de presse de l’océan Indien) dit que la situation est instable dans la Grande île. Comme évoqué lors de l’entretien exclusif avec le président de la République sur les risques d’instabilité avec la pluralité de groupements politiques de l’Assemblée Nationale, la chambre basse a encore fait scandale.
Le mardi 11 février, les capricieux parlementaires ont refusé d’écouter la présentation du Premier Ministre du programme d’exécution de la politique générale de l’Etat (PGE). Le motif : ils exigent d’être dotés de véhicule 4×4.
L’opinion public s’est indigné devant une telle revendication s’élevant à 12 milliards d’Ariary soit 3 millions 750 mille euros alors qu’une grande majorité des Malgaches meurt de faim dans le Sud et d’autres n’ont pas de toit. Le Premier ministre Jean Ravelonarivo a essuyé un échec avec cette première face-à-face avec les députés, un scénario qui risque de se répéter. La majorité au sein de l’Assemblée nationale est peut-être acquise mais la stabilité est hypothétique.
En début de la semaine le SEFAFI (Sehatra Fanaraha-maso ny Fiainam-pirenena –Observatoire de la vie publique) a une nième fois interpellé la classe politique malgache concernant leur attitude dans la conduite des affaires nationales. En conséquence, la gestion des affaires nationales se trouve bloquée.
Les députés qui composent la chambre basse de Tsimbazaza ont été élus simultanément au second tour de l’élection présidentielle de 2013. C’est le système dans lequel ils sont sortis vainqueurs des urnes qui est la source du problème à Madagascar : un système qui repose sur l’argent alors que la politique est le sphère des idéaux.
En savoir plus : Une chambre basse capricieuse