Le nombre de cas de malaria est en hausse dans le sud-est de la Grande Ile depuis le mois de novembre et notamment après le passage de la tempête Chedza.
La situation est alarmante mais les autorités sanitaires se penchent sérieusement sur la question. Le sud-est de Madagascar est frappé par une recrudescence importante des cas de malaria depuis le mois de novembre et encore davantage après le passage du cyclone Chedza. Les derniers chiffres évoqués par les autorités font état d’une vingtaine de morts, rapporte L’Express Madagascar.
80 personnes décédées
Vue la gravité de la situation, plusieurs réunions d’urgence ont été organisées la semaine dernière au ministère de la Santé afin de trouver rapidement des solutions. Dans le sud-est de l’île, les autorités ont dénombré près de 80 morts des suites du paludisme, rapporte RFI dans son édition de dimanche dernier. Néanmoins, les chiffres ne sont pas exhaustifs dans la mesure où il est difficile de compter le nombre de cas réels. D’autant plus que les tests de détection rapide de la maladie se font rares sur place. Mais selon le bilan provisoire établi par les équipes médicales, il existe de nombreux cas graves alors que de nombreux centres de santé ont épuisé leurs stocks de médicaments, réserves qui auraient dû être suffisantes jusqu’à la saison sèche en avril.
Appel à renfort aux bailleurs internationaux
Suite à un appel à renfort lancé aux bailleurs internationaux, des moustiquaires imprégnées d’insecticide, des kits de détection rapide ainsi que des médicaments ont été envoyés dans les centres de soins locaux. L’intensité du paludisme cette année s’explique particulièrement par l’intensité des pluies pendant cette saison favorisant la prolifération des moustiques responsables de la maladie.