Illustration/SIPA
Un meurtre sordide s’est produit dans le quartier d’Ambanilalana Itaosy, dans la capitale de la Grande Ile. La femme d’un pasteur a été poignardée à mort.
Alors que les proches de la victime se sont rendus à la messe dominicale, le ou les tueurs l’ont battue jusqu’à ce qu’elle succombe avant de se débarrasser du corps dans les toilettes. Le Service central des affaires criminelles (Scac) a pris l’affaire en main. Les premiers constats ont révélé que la femme du pasteur a reçu sept coups de couteau à la nuque et deux autres au cou. La quadragénaire a été visiblement martyrisée ; elle présentait également des blessures pénétrantes au niveau de l’abdomen et sur la tempe. Pire encore, son visage a été tuméfié et ses mâchoires disloquées. Ce qui porte à croire que la femme a été molestée. Toutefois, les policiers ont fouillé la pièce de fond en comble mais n’ont pas retrouvé l’arme du crime.
S’agit-il d’un règlement de compte ou d’un vol maquillé ? Pour l’instant, la police n’a aucune piste sur les circonstances de ce meurtre atroce. Selon un responsable de la police, cité par le journal Les Nouvelles ce lundi 24 novembre, "au stade actuel de l’enquête, il est encore trop tôt pour avancer quoi que ce soit. Par contre, nous avons déjà au moins un suspect." En effet, un employé de maison est vivement recherché par les forces de l’ordre. Et la police de préciser qu’ "il est censé rester avec la quadragénaire mais il a mystérieusement disparu. Ce qui fait de lui le premier suspect."
Le meurtre avait eu lieu vers 8h, heure locale, lorsque le pasteur et ses quatre enfants avaient rejoint le chemin de l’église, révèle le journal rapportant les propos de la police. Des membres de la famille venus lui rendre visite ont prévenu les forces de l’ordre. Ces dernières ont affirmé qu’aucune déclaration de vol n’a été faite par la famille de la défunte mais elle n’exclut pas l’hypothèse d’un vol maquillé.