Illustration-Madagascar-économie/SIPA
La phase dite "reprise économique" de la Grande Ile serait mise en vigueur en 2015 comme le prévoit le projet de loi de Finances 2015 avec un taux de croissance de 5%.
Selon la loi de Finances (PLF) 2015 qui passera bientôt à la Chambre basse, une croissance de 5% (contre 3% cette année) et une inflation de 7,1% à la fin de l’année sont prévues pour l’année 2015 qui marque le début de la "reprise économique" de Madagascar. Ces chiffres, dit-on, résultent de l’application progressive de la vérité des prix du carburant. Il est écrit dans ce projet de loi de Finances 2015 sur les sources du quotidien Les Nouvelles que la "situation résulte d’une redynamisation de tous les secteurs d’activités" et que la "croissance sera principalement portée par le secteur secondaire qui générera également des exportations accrues dans les industries extractives".
Pour 2015, le développement économique aurait surtout à la base le secteur secondaire avec une importante progression estimée à 11,4% contre 8,6% cette année. Cette hausse résulte notamment du dynamisme croissant des industries extractives qui ont affiché des performances allant jusqu’à 26,2% cette année. Cette croissance aura également pour cause la rigueur dans les branches liées à la construction, les travaux publics ainsi que l’agro-industrie. Les autres secteurs enregistreraient également une croissance positive dont 2% contre 1,5% pour le secteur primaire et pour le secteur tertiaire, la croissance est évaluée à 4,7% contre 2,5% cette année.
Pour renforcer le processus de reprise économique, qui a eu un large retard avec la crise, l’Etat malgache compte une fois de plus mettre l’accent sur le partenariat public-privé. Dans la vision d’une bonne gouvernance et d’une gestion efficace et efficiente des dépenses publiques, "ces ressources seront allouées d’une manière optimale à toutes les institutions et ministères afin de relever les défis de la politique générale de l’Etat (PGE)", est-il cité dans le projet de loi de finances 2015. Il est donc mentionné dans le PLF 2015 que "les dépenses prioritaires seront axées non seulement sur les secteurs d’activités porteurs de croissance, mais également les domaines ayant des impacts tangibles sur la population".