Plutôt que les dirigeants de la compagnie Air Madagascar, ce sont les employés qui s’activent pour réclamer sa mise hors de la liste en annexe B.
Dès lundi, les quotidiens de la capitale malgache ont relayé le communiqué des syndicats des employés d’Air Madagascar. Alors qu’on pensait que le rôle des dirigeants d’une société à vocation commerciale est de se soucier du sort de ladite société, ce sont plutôt les employés qui ont devancé le nouveau DG que le conseil des ministres a placé il y a quelques mois.
L’essentiel du contenu du communiqué se focalise sur le problème du maintien d’Air Madagascar dans la liste en Annexe B, qui accentue l’état de fragilité de la compagnie.
Le syndicat des employés veulent la sortie de la compagnie de cette liste. Des arguments techniques sont soulevés. Selon ces salariés d’Air Mad, la compagnie aérienne nationale de la Grande île ne devrait plus être sur cette liste noire. Ils rappellent qu’Air Madagascar est en possession de la norme technique PART 145 délivrée par l’Union européenne, que la capacité de son personnel est prouvée par leurs appuis aux compagnies françaises qui débarquent dans la Grande île.
"Les dirigeants de la compagnie nationale, un peu mal à l’aise, appellent les grévistes à faire en sorte que leur mouvement n’entrave pas le bon fonctionnement du transport aérien en général dont notamment la sécurité. Ils promettent de discuter des conduites à tenir avec les membres du conseil d’administration et du ministère de tutelle.", révèle le journal local Madagascar Tribune.