Madagascar entend ramener à moins de 5% le taux de mortalité liée au paludisme dans 50% des districts de l’île. A travers le pays, la totalité des zones à plus fort risque épidémique abritent encore 49% de la population.
Les mesures préventives contre le paludisme se renforcent de plus en plus à Madagascar. Le pays se donne en effet pour objectif de " réduire à moins de 5 % la morbidité liée au paludisme au niveau de 50 % des districts ", à court terme, " et à moins de 10 % au niveau des autres districts d’ici fin 2017 ", rapporte le site d’actualité orange.mg.
Citant des données datant de 2001, le quotidien local rappelle que la moyenne nationale pour la prévalence de la parasitémie palustre se situait à 6% à travers la Grande île, notamment chez les enfants de moins de cinq ans.
Celle-ci est moins importante dans les Hautes Terres et la zone sud subdésertique, entre 1 à 2%, mais prédomine de l’ordre de 15% sur la côte Est.
En 2010, les statistiques relevaient que 49% des malgaches se concentrent encore dans les zones où les risques épidémiques de paludisme sont les plus élevés.
Depuis, le ministère malgache de la Santé, à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), concentre ses efforts dans ces régions afin de diminuer l’incidence de la maladie. Les mesures se traduisent essentiellement par la distribution intensive de moustiquaires imprégnées d’insecticides (MID) ainsi que le renforcement des aspersions intra-domiciliaires (AID) .