Les Comoriens se préparent à une élection présidentielle anticipée le 24 mars. Ils sont treize candidats en lice, dont le colonel Mohamed Soilihi, qui est bien entré en campagne le 13 janvier dernier.
Mohamed Soilihi a décidé de participer à la présidentielle aux Comores pour mettre fin au désordre institutionnel installé par le pouvoir en place, clame-t-il. Il déplore également des problèmes de gouvernance et de pauvreté qui s’accentuent dans l’archipel.
Pour tenter de battre le président Azali Assoumani, l’ancien vice-président mise sur une stratégie de proximité avec les Comoriens, rapporte Jeune Afrique. Il estime que le contact avec la population lui permettrait de mieux connaître leurs attentes afin qu’il puisse présenter les solutions jugées adéquates.
Novice en politique, le candidat voit sa cote monter auprès de la population. La classe politique, dans son ensemble n’ayant jamais tenu ses promesses, les Comoriens voudraient une nouvelle personnalité "en qui ils peuvent avoir confiance", selon ses dires. Ils "ont soif d’une vraie alternance", a-t-il ajouté.
S’il remporte l’élection, Mohamed Soilihi se pencherait sur la refonte de la Constitution actuelle, qui serait loin de renforcer l’unité des Comores. Il prévoit également de trouver une réponse durable à la question énergétique pour assurer un développement économique.
Mohamed Soilihi reconnait par ailleurs qu’il n’a pas d’approche partisane, mais compte amener le peuple à être exigeant avec ses gouvernants pour que ces derniers avancent des solutions pragmatiques.
D’après l’ancien vice-président, les chances de réélection du président Azali Assoumani dès le premier tour seraient quasiment nulles avec les 13 candidats en lice. D’autant plus que sa cote de popularité est en baisse.
A lire aussi >>> Présidentielles aux Comores : montée d’un parti d’opposition face à la mouvance présidentielle