L’élection présidentielle aux Comores est prévue pour le 14 janvier prochain. Des journalistes ont interpellé le président sortant Azali Assoumani sur la composition de la Commission électorale.
Lors de la présentation de vœux d’Azali Assoumani le 8 janvier, des journalistes l’ont interpellé sur la composition de la Commission électorale indépendante.
A noter que des candidats de l’opposition à l’élection présidentielle aux Comores ont critiqué cette entité sur son éventuelle partialité en faveur du président sortant. En réplique, ce dernier a été formel, selon RFI, en disant que "si dérive il y a, il ne suffit pas de le dire, il faut pointer la responsabilité de la Commission électorale nationale devant les autorités compétentes".
Ce fut une occasion pour Azali Assoumani de réitérer sa confiance à l’instance. Selon ses dires, la communauté internationale est satisfaite de ces structures mises en place pour ces élections.
"Les Américains nous ont écrits pour nous remercier pour le bon déroulement du processus. Que ceux qui vous disent avoir constaté des violations de la part de la Ceni, de la Ceii, vous disent également quel texte a été bafoué par ces dernières", a-t-il souligné.
De son côté, l’opposition a martelé qu’il y a un fossé séparant les paroles et les actes du président. "Vous voyez ces gens qui, à force de mentir, prennent leurs mensonges pour des réalités et en font une vraie vérité, c’est ça Azali, c’est quelqu’un qui vit dans une bulle", a pointé Daoud Halifa, mandataire et porte-parole du candidat Bourhane Hamidou. Ils vont assurément procéder à une saisine de la Cour, mais cela restera toujours sans suite. "Combien de saisines avons-nous fait depuis le début du processus et nous n’avons eu aucune réponse ?", a-t-il demandé.
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