Après 13 mois de règne à la tête de la Commission de l’Océan Indien (COI), l’Union des Comores, par la voix de son chef de la diplomatie, dresse un bilan jugé "très encourageant".
L’heure du bilan a sonné pour l’Union des Comores, qui vient de clôturer son mandat à la tête de la Commission de l’Océan Indien (COI). Treize mois de règne, cela paraît très court mais le travail accompli est "très encourageant", selon le chef de la diplomatie de l’Union des Comores, El-Anrif Saïd Hassane, qui a vanté les réalisations faites sous la présidence comorienne.
Lors de son discours d’ouverture des travaux de la 29e session du conseil des ministres de la COI, tenu ce jeudi 10 avril à
Moroni, il a évoqué notamment "
les actions engagées et les chantiers ouverts dans le cadre du renforcement de l’intégration régionale ", comme le relate Alwatwan.
L’un des succès dont se réjouissent les autorités comoriennes est celui d’avoir pu jouer un rôle majeur dans le
processus de sortie de crise à Madagascar, ajoute le quotidien comorien.
Un lobbying diplomatique orchestré aux côtés de la communauté internationale qui s’est révélé payant car la Grande île peut aujourd’hui prendre la présidence de la COI, après la normalisation de sa situation politique.
"Notre organisation a prouvé une fois encore que la stabilité et la promotion de la paix et de la démocratie sont au cœur de notre engagement", se félicite le ministre comorien des affaires étrangères El-Anrif Saïd Hassane.
Les Comores qui cèdent leur siège à
Madagascar ont salué les efforts entrepris par l’organisation régionale pour asseoir sa notoriété actuelle après trente ans d’existence. "
Trente ans après sa création, la COI a su s’affirmer sur la scène internationale et porter haut et fort les voix de nos Petits Etats insulaires en développement. Elle a suscité l’adhésion progressive de nos peuples, la confiance de nos partenaires en notre capacité à structurer la sous-région, et l’envie des Etats voisins de nous rejoindre ", affirme encore le chef de la diplomatie comorienne.
Il a par ailleurs tenu à remercier les principaux bailleurs de fonds de la COI pour leur soutien, en citant entre autres l’Union européenne (UE), la Banque africaine de développement (BAD) ou encore le Système des Nations unies qui se montrent "de plus en plus attentifs à nos préoccupations et joueront un rôle croissant dans le processus" en cours ou à venir.